Quel Mazzolin di Fiori, Calan da Villafranca, Bella Ciao, La Pissaladiera, La Pichina, Pichinetta Teresa j'crois que mon village me manque!
Rien que le fait d'arriver sur la route de Berghe, c'est la liberté!
Connaître les virages par coeur, regarder si la lumière est allumé chez les copains, descendre les rues du village les bras chargés avec les courses et les affaires, sentir l'odeur du pin qui brûle dans les cheminées alors qu'il fait humide dehors et qu'il y a un petit brouillard.
Passer dire bonjour et boire un coup chez les voisins quand on arrive.
On se rend compte de la valeur des choses quand elles nous manquent.
Ce post n'a rien à voir avec ma vie ici aux US, mais il faut aussi avouer que la France me manque un peu. J'ai hâte de retrouver mes copains du village, faire la fête, jouer aux boules jusqu'à 4h du matin, discuter sur un banc toute la nuit...
C'est compréhensible, Cathy. J'ai moi-même souvent des coups de spleen, car l'endroit où l'on se trouve peut être formidable, cela ne suffirait à remplacer ses racines, où sa terre natale. Profites-en bien, et dis-toi que lorsque tu seras revenue et que tu auras rechargé tes batteries, les States te manqueront probablement. On ne peut tout avoir hélas, et en ce moment je souffre moi-même du mal du pays plus que jamais. Prends soin de toi. Bisous.
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